Conférence internationale sur l’économie bleue et l’océan

"Notre océan" : une conférence internationale sur l'économie bleue

Le 2 mars, s’est tenue à Panama, la 8ème conférence « Notre océan » qui a réuni des experts et des ministres du monde entier. Lors de cette conférence, les participants ont lancé des appels pressants afin de concrétiser rapidement un traité sur la haute mer, qui est en cours de discussion en parallèle à l’ONU. Ce traité permettrait de mieux protéger cette partie encore méconnue de notre planète ainsi que ses richesses naturelles. Les enjeux sont importants puisque ces eaux représentent près de la moitié de la surface de notre planète et abritent des écosystèmes fragiles et essentiels pour notre survie. La création de ce traité est également une opportunité unique pour les pays du monde entier de travailler ensemble et de coopérer en vue d’atteindre un objectif commun : la protection de notre océan.

Environ 600 délégués de gouvernements, entreprises et ONG se sont réunis pendant deux jours pour discuter du cadre de l’économie bleue, l’équivalent océanique de l’économie verte, pour l’exploitation durable et la protection des mers et des océans lors de la 8e conférence « Notre océan » qui s’est tenue à Panama. La conférence a abordé différents sujets tels que l’élargissement des zones marines protégées, la réduction de la pollution plastique et d’autres déchets, la lutte contre la pêche illégale et la freination de l’exploitation minière sous-marine. Les organisateurs ont déclaré espérer que plus de 300 nouveaux engagements seront pris pour la protection des ressources marines à court, moyen et long terme avec la mobilisation de ressources financières publiques et privées. Les représentants de l’Union européenne, des États-Unis, d’Amérique latine et des îles du Pacifique ont appelé les négociateurs à New York du traité sur la haute mer, en discussion depuis plus de quinze ans à l’ONU, à aboutir le plus vite possible. Les participants ne procéderont à aucun vote et n’adopteront pas d’accord, mais annonceront des « engagements » volontaires. Plusieurs organisations se sont liguées pour réclamer davantage de transparence aux gouvernements à propos de la surpêche. Les ONG plaident pour une meilleure utilisation des satellites afin de surveiller les bateaux. Les gouvernements doivent exiger que leurs flottes de pêche soient traçables tout le temps par satellite afin que nous sachions qu’elles pêchent honnêtement. La haute mer représente plus de 60 % des océans et près de la moitié de la planète, elle est cruciale pour la protection de tout l’océan, lui-même vital pour l’humanité, mais menacé par le changement climatique, les pollutions et la surpêche.

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