New York devient un fournisseur improbable de diesel

Un navire dans le port de New York
L’État est exportateur net depuis juillet

New York s’impose comme un fournisseur improbable de diesel, expédiant trois cargaisons en une semaine alors que l’interdiction russe d’exporter du carburant pousse les acheteurs à la recherche de nouveaux approvisionnements.

Trois navires – le Mantaro I, le Nord Master et le Sti Queens – ont chargé au total plus d’un million de barils de diesel ou de gasoil au cours de la semaine dernière depuis le terminal International-Matex du port de New York, selon les données Kpler compilées par Bloomberg. Cela représente une moyenne de 41 000 barils par jour jusqu’à présent ce mois-ci, le taux mensuel le plus élevé depuis juin 2020.

New York manque généralement de diesel et dépend des importations en provenance d’Europe et du Canada. Mais il est devenu un exportateur net chaque mois depuis juillet, selon les données de Kpler. Cela a contribué à ce que les stocks de distillats de la région, qui comprennent du diesel et du mazout, diminuent jusqu’à atteindre le deuxième niveau le plus bas jamais enregistré pour cette période de l’année.

Graphique à barres des exportations de diesel de New York

Deux des trois cargaisons chargées cette semaine se dirigent vers l’Europe, tandis que le Sti Queens est attendu à Paranagua, au Brésil, dans deux semaines, selon Bloomberg Ship Tracking et Kpler. Le Brésil a été l’un des principaux acheteurs de diesel russe cette année, délaissant les volumes provenant de la côte américaine du Golfe. La côte américaine du Golfe a vu ses exportations mensuelles baisser ce mois-ci en raison des travaux d’entretien en cours.

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